Le patron du marketing de Procter & Gamble veut des espaces sûrs et de qualité.
Marc Pritchard, le tout-puissant patron du marketing de Procter & Gamble (P&G), s’est réjoui vendredi, à l’occasion de sa visite sur le Salon VivaTech, des progrès accomplis par l’industrie de la publicité depuis un an. Celui qui a le premier, dès 2017, tapé du poing sur la table pour dénoncer les dysfonctionnements du marché de la publicité en ligne a reconnu qu’en matière de transparence, de visibilité, de lutte contre la fraude ou de «brand safety», «des progrès significatifs ont été réalisés sur tous les fronts».
Dès 2017, année durant laquelle les investissements publicitaires sur Internet ont dépassé ceux en publicité TV aux États-Unis, Marc Pritchard avait décidé de faire un grand ménage. Réduction drastique du nombre d’agences partenaires, suppression de 200 millions de dollars d’investissements en publicité digitale jugés inutiles… P&G n’a pas hésité à frapper les plateformes au porte-monnaie pour obtenir des résultats. «Mais ce n’est pas assez, explique Marc Pritchard au Figaro. Il y a toujours une déperdition importante dans nos dépenses en ligne en raison d’un manque de transparence, et les contenus violents ou haineux restent encore trop présents. Le problème reste important, il a même tendance à s’aggraver.» Lire la suite dans Le Figaro