Le Premier ministre a précisé le calendrier de la loi audiovisuelle, avec un examen en Conseil des ministres plus tardif qu’attendu. Pour les professionnels, il y a urgence à aller vite.
Pas de temps à perdre
Pendant ce temps, les Gafa se renforcent. Symbole de cette concurrence, Netflix a désormais plus de 5 millions d’abonnés en France, devançant Canal+. Et Disney et Apple vont bientôt inonder le marché de leurs services SVoD. « Il n’y a pas de temps à perdre », a redit, lors du colloque du CSA, Nicolas de Tavernost, le patron de M6, appelant à une ouverture de la publicité dite « segmentée » (plus personnalisée) et la fin des jours interdits de cinéma à la télévision. « A l’étranger, on ne comprend pas qu’on n’ait pas le droit de passer des films certains soirs. »
« Il est essentiel que la loi évolue. Il faut que l’on ait les mêmes droits que les Gafa, le risque est, sinon, d’affaiblir les médias traditionnels », a abondé Alain Weill, PDG d’Altice France (BFM TV, SFR Sport, RMC…). Comme l’indique un bon connaisseur du secteur, « tout le monde est paralysé, dans l’attente de la loi, ce qui affaiblit le marché ». lire l’article dans Les Echos