Les investisseurs délaissent ce maillon de la chaîne de valeur au profit des producteurs.
Je t’aime, moi non plus. Depuis plusieurs mois, les groupes de médias européens sont boudés par les investisseurs et soumis à fortes turbulences sur les marchés financiers. En France, TF1 a eu beau maintenir sa part d’audience et effectuer en 2018 sa meilleure année depuis quatre ans sur la cible commerciale des ménagères, son action a dévissé de quasiment 50 % en un an. M6, de son côté, résiste certes un peu mieux, mais recule tout de même de près de 40 %. Les chaînes de télévision hexagonales ne sont pas les seules à affronter une sévère dégringolade. En Allemagne, en Espagne, comme en Italie, le degré d’inclinaison de la pente est similaire. Durant les douze derniers mois, le cours de Bourse de ProSienbenSat a été divisé par deux, Atresmedia a perdu 51 %, tandis que RTL Group et Mediaset chutaient respectivement de 33 % et 34 %. Lire la suite dans Le Figaro