Le philosophe Jean-Claude Monod, directeur de recherche au CNRS, analyse la dégradation de l’opinion sur le travail des journalistes.
Partout, l’information est malmenée. Et les manières de limiter la liberté de la presse, si elles sont multiples, ne sont pas toujours l’apanage des régimes autoritaires.
Dans son rapport 2018, Reporters sans frontières (RSF) alerte sur la situation de plus en plus préoccupante de l’information en Europe, alors que le vif émoi suscité par l’assassinat de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien tué à Istanbul en Turquie en octobre 2018, n’est pas retombé. Une situation qui se dégrade tant au niveau des conditions de travail des journalistes, que du regard porté par les citoyens sur leurs médias.
Encouragée par certains chefs d’Etat démocratiquement élus, comme Donald Trump aux Etats-Unis ou Milos Zeman en République tchèque, « la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties, constate le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Lire la suite dans Le Monde